Revue de presse présentée par : Nathalie GUIHOT-VIEIRA
Grand oral d’Emmanuel Macron : tout ça pour ça …
Dans la tribune du dimanche du 18 mai, la journaliste Caroline Vigoureux indique que les « trois heures d’émission d’Emmanuel Macron mardi soir sur TF1 n’auront pas changé la donne … 71% d’opinions favorables selon le sondage Ipsos-Cesi école d’ingénieurs, soit 1 point de plus que le mois dernier. En revanche, la longue prestation du chef de l’État a solidifié sa base, avec 76% d’opinions favorables au sein du socle commun, soit 6 points de plus que lors de la précédente enquête. Il y a un quart des Français qui continuent à porter un jugement favorable, ce bloc central est dans la nostalgie du Macron de 2017 réformateur et cassant les codes », souligne Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut.
Dans un article du 17 mai1, le chef d’entreprise Yves d’Amécourt rappelle le candidat qu’était Emmanuel Macron en 2017 : « il promettait fièrement de réaliser 60 milliards d’euros d’économie par an. Dix ans plus tard, l’heure du bilan est sans appel : Emmanuel Macron est le président qui aura le plus creusé la dette de la République … le président qui promettait hier d’être le chef des réformes … Sur l’Europe, même grand écart : en 2017, il lançait : le temps où la France propose est revenu ». Le journaliste constate qu’aujourd’hui, la vérité, c’est que l’Europe n’a plus confiance dans les sempiternelles promesses de la France. La France propose, l’Europe dispose ! Sur le travail et la fiscalité, Yves d’Amécourt note que le contraste est encore plus saisissant. En 2017, Emmanuel Macron clamait : je veux que le travail paie mieux, je baisserai les cotisations sociales. Et aujourd’hui, découvrant soudainement le poids des charges qu’il a lui-même alourdies, il s’exclame : le financement de notre modèle social repose beaucoup trop sur le travail. Sur la fiscalité locale, même scénario : l’autonomie sacrifiée, la dette alourdie avec la suppression de la taxe d’habitation, privant les communes de plus de 20 milliards d’euros de recettes annuelles -l’État a compensé … en recourant à l’emprunt ! Sur l’immigration, l’impuissance d’un État à traduire la volonté d’un peuple. »
Pour le Rassemblement National, tout ça pour ça … le président de la République s’est transformé en commentateur de son propre bilan. Après 8 années de macronisme, les Français ont besoin d’un cap clair et d’annonces fortes. Pas de commentaires et de nouvelles déclarations qui n’ont qu’un seul objectif : déresponsabiliser continuellement l’action et les décisions du Président depuis 2017. Nous disons aux Français de garder espoir : rejoignez-nous pour préparer l’après-Macron !
Fin de vie, la bataille a commencé
Dans le Journal Du Dimanche 18 mai, la journaliste Élisabeth Caillemer indique « qu’après avoir achevé l’examen de la loi sur les soins palliatifs ce vendredi, les députés ont approuvé la création d’un droit à l’aide à mourir. Un vote sur l’ensemble des deux textes est prévu le 27 mai. Environ 750 amendements ont été déposé sur la proposition de loi relative à l’accompagnement et aux soins palliatifs, plus de 2600 pour le texte sur l’instauration d’un droit à l’aide à mourir. Majoritairement soutenue à gauche et critiquée à droite, la mesure divise toutefois au sein des partis, signe que ce débat relève davantage des convictions personnelles que des appatenances politiques. »
L’examen du texte sur la fin de vie a été scindé en deux lois distinctes. C’est une victoire obtenue par le Rassemblement National. Il y a un an, le soutien nécessaire aux soins palliatifs et la mise en place d’un droit à l’euthanasie et au suicide assisté étaient réunis en un seul texte. Cela empêchait, de fait, les députés opposés à l’euthanasie et au suicide assisté de voter en faveur d’un renforcement des soins palliatifs dans notre pays. En scindant aujourd’hui ces deux dimensions en deux lois distinctes, on respecte la liberté de conscience des parlementaires. Car il y a bien deux enjeux différents : d’un côté,garantir un accès digne et universel aux soins palliatifs, de l’autre, ouvrir un droit à l’aide à mourir. Ce découpage permet un débat plus honnête, plus respectueux des sensibilités de chacun.
Position du RN sur les soins palliatifs : c’est à l’État de tout mettre en œuvre pour fournir l’accès aux soins palliatifs. Il est inacceptable qu’en 2025, près d’un département Français sur cinq soit encore dépourvu d’unités de soins palliatifs.
Position du RN sur l’aide à mourir : sur un sujet aussi intime, aussi grave, aussi moralement chargé que celui de la fin de vie, nous assumons d’avoir des sensibilités différentes. Certains de nos élus y sont favorables, d’autres y sont opposés. Ce qui nous unit, c’est le respect du débat et la volonté de ne pas trahir les convictions de chacun.
Tout sujet de société doit être tranché par la société. Le Rassemblement National est favorable à l’organisation d’un référendum sur ce sujet pour permettre aux Français de se prononcer singulièrement, souverainement, en leur âme et conscience.
Marine Le Pen et Jordan Bardella, opposés à la mise en place de l’euthanasie et du suicide assisté, ont rappelé que la priorité devait être le soutien au développement et au renforcement des soins palliatifs.
Le programme économique du RN est-il de gauche ? 2
Dans une tribune du 17 mai, Arnaud Dassier, chef d’entreprise, écrit : « il paraît ridicule et de mauvaise foi de qualifier le programme du RN de « très à gauche » ou « d’extrême gauche », surenchère de Bruno Retailleau et de Laurent Wauquiez dans le cadre de la campagne pour la présidence du LR. Arnaud Dassier a interrogé l’intelligence artificielle, qui ne partage pas cette « fake news ». Le programme du RN combine des éléments de droite libérale (réduction des impôts, soutien aux entreprises) et des mesures sociales traditionnellement défendues par la gauche, mais qui ne sont pas pour autant des mesures socialistes.
Arnaud Dassier conclut : « si vous voulez connaître la vérité et vous faire votre propre opinion, c’est simple, faîtes comme moi : lisez le programme ».
Références et sources :
[1] https://www.bvoltaire.fr/tribune-emmanuel-macron-le-mirage-de-la-modernite-la-realite-de-limpuissance/
[2] https://www.bvoltaire.fr/tribune-le-programme-economique-du-rn-est-il-de-gauche/